Nika Pfeifer travaille à l'intersection du texte, de la performance et de la recherche artistique. Son approche polymédiatique basée sur la recherche combine différentes méthodes de travail, médias et technologies, notamment l'écriture, la peinture, la vidéo, la photographie, l'installation et la performance audiovisuelle. Les travaux de Pfeifer ont été présentés dans des espaces artistiques institutionnels et autonomes (Wiener Secession, fluc Kunstsalon), dans des festivals et dans le cadre de collaborations internationales. Elle a suivi des études doctorales interdisciplinaires à l'université de Vienne, avec une spécialisation en linguistique et discours public. Nika publie de la poésie, de la prose, des textes scéniques, des œuvres radiophoniques et performatives.
Sa poésie et ses textes sont publiés dans des revues littéraires et artistiques (par ex. nevertheless, kolik, the gap) et des anthologies (par ex. kookbooks, Schoeffling) ; travaux transmédias pour les Wr. Festwochen, Wiener Sezession. Nika a récemment enseigné l'écriture créative, entre autres à la schule für dichtung wien, à l'université d'Arizona, à l'université de Georgetown. À Washington DC. En 2012, elle a reçu le prix Reinhard Priessnitz. En 2018, elle a participé à l'installation sonore Haiku d'Alan Nakagawa, OCMA/Orange County. Museum of Art Santa Ana/CA, et ars electronica & American Arts Incubator avec Rashin Fahandej. Artist residencies en Italie, Finlande, Allemagne, Inde, Belgique, États-Unis, Grande-Bretagne, Pakistan, Slovénie et Chine. En 2020, elle a été Max Kade Writer in Residence à l'université de Georgetown.
"L'utilisation du langage par Nika Pfeifer, que ce soit dans ses poèmes, sa prose, ses œuvres radiophoniques, photographiques ou vidéo, est aussi ludique que complexe. Elle ne se contente pas de décrire avec des mots, mais elle rend quelque chose de tangible avec et par les mots, elle rapproche des choses apparemment incompatibles". Synne Genzmer
En outre, elle développe - souvent en collaboration avec d'autres artistes - des projets d'exposition et de performance participatifs, le dernier en date étant "What's the time", fluc 2021, en collaboration avec Guadalupe Aldrete, Maria Hanl, Friederike Mayröcker, Edith Payer et Synne Genzmer.
Publications entre autres : TUCSONICS, Berlin/Vienne : hochroth 2019. VIOLANTE, Vienne : Czernin 2017. Prochainement : Urban Magic (2022) en collaboration avec Lukas Matthaei. Nika Pfeifer vit et travaille à Bruxelles et à Vienne.